Nous avions oublié d'implémenter quelques dernier détails dans le rendu de la guitare : les pincements ou coups de médiator complexes, détaillés dans ce billet, et surtout les résonnances par sympathie. Surtout, car la nouvelle structure du programme considérait les cordes comme des entités acoustiquement indépendantes, chacune étant calculée indépendamment des autres, puis mixée au résultat final. Si on veut prendre en compte les résonnances par sympathie, ceci n'est plus possible, car à chaque instant, chaque corde reçoit un peu d'énergie provenant de la vibration des autres cordes. Les calculs doivent donc s'effectuer en parallèle. La structure du module a donc été repensée pour prendre cela en compte. Algorithmiquement, tout est donc maintenant au point. Acoustiquement, par contre, les résonnances par sympathie, comme nous avions pu nous en apercevoir lors de nos premiers tests, ne nous semblent pas améliorer tant que cela le résultat. De manière générale, cela allonge les délais d'amortissement des cordes, mais a tendance à faire perdre de la netteté au morceau. Il faut également régler les coefficients avec minutie, sous peine de produire un semblant de larsen. Le gain en "coffre", en profondeur du son, s'il est indéniable, peut être aisément remplacé par d'autres réglages déjà disponibles, et beaucoup plus faciles à manipuler et à régler. Donc, en conclusion, beaucoup de travail pour un bénéfice faible voire nul. Nous nous interrogeons encore sur la nécessité de conserver ce paramètre... |