Le spam est un véritable fléau moderne, et apporte la preuve de l'incommensurable étendue de la bêtise humaine et de la propension d'une poignée d'abrutis à détourner les meilleurs concepts. Si vous avez eu le malheur de publier votre adresse électronique en clair sur Internet, vous avez probablement reçu ces messages (souvent en anglais) vantant les mérites d'une pilule bleue pas chère à base d'herbe, d'une formation rapide et illustrée à quelque spécialité médicale, ou d'un nouveau moyen de se faire de l'argent vite et sans effort. Quand ce n'est pas une proposition pour acquérir une liste de 1 million d'adresses e-mail auxquelles vous pourrez vous-même envoyer du spam. Ca fait frémir, sachant que votre propre adresse est dans la liste puisque vous avez reçu ce message ! Donc, si vous avez décidé de céder au terrorisme, vous avez supprimé votre adresse e-mail de votre site personnel, et ponctué celle-ci de "pleasenospam" ou "enlevezceci" lorsque vous postez sur les newsgroups afin de la rendre difficilement récupérable. A ce sujet, la surcharge d'adresse la plus inventive que j'ai vue était du type : jean@dupontle_temoin_genant.net avec la mention : pour m'écrire, supprimez le_temoin_genant. Dans le cas contraire, ou si votre vigilance a été mise en défaut ne serait-ce qu'une fois, vous recevez probablement un minimum de 80% de spam. Si ce chiffre ne vous dit rien, considérez que nos boîtes aux lettres sont assaillies quotidiennement par un bon millier de messages de ce type. Cela rend quasiment impossible de faire le tri manuellement, et le risque d'éliminer par erreur un message valide devient important. Il y a maintenant quelques années, j'ai découvert l'excellent Popfile, de John Graham-Cumming, un freeware écrit en Perl (donc normalement, pouvant potentiellement fonctionner sur n'importe quel système) qui permet de classer les messages en fonction de leur contenu. Il s'agit d'un filtre "Bayesien", principe maintenant devenu à la mode, mais qui vient, rappelons-le, du théorème du révérend presbytérien Thomas Bayes, publié au 18e siècle. En pratique, un tel filtre est un "proxy", qui s'intercale entre votre boîte aux lettres externe et votre lecteur de courrier. Il analyse tous les mots contenus dans chaque e-mail, et classe le message dans une des catégories que vous avez définie, en fonction des "scores" obtenus. Le sujet du message peut alors modifié pour refléter le résultat de ce classement. Charge à votre lecteur de mail de ranger ensuite les e-mails reçus en fonction de cette modification (par exemple, la présence du mot [spam] les envoie directement à la poubelle). Si le mail est mal classé (un frontal Web local permet de gérer ceci), il faut que l'utilisateur indique la bonne catégorie, apprenant ainsi au système à mieux classer ce genre de messages la prochaine fois. La vitesse d'apprentissage est surprenante. Après seulement une dizaine de mails reçus et correctement classés par l'utilisateur, Popfile reconnaît tout seul des types de spam qu'il n'avait pas encore rencontrés, et le pourcentage de fiabilité monte très rapidement à plus de 99%, voire 99,9% ! Mais, même arrivé à ce taux, cela ne dispense pas l'utilisateur de vérifier périodiquement si certains mails ont été mal classés, afin de parfaire l'apprentissage du filtre et d'éviter de rater certains "bons" mails. Un avantage non négligeable est que chaque utilisateur possède sa propre "base de données" de mots, en fonction de ses centres d'intérêt (le mot "viagra" peut être considéré comme un bon indicateur de spam par la plupart d'entre nous, mais pas pour un pharmacien), réduisant ainsi les possibilités de contournement du système. Donc, quand vous nous écrivez, un sujet clair permet de vous assurer que votre courrier nous parvient. Si vous utilisez par exemple le sujet "Import MIDI dans Harmony Assistant" plutôt que "Ca marche pas" ou "J'ai besoin de viagra", vous minimisez les risques que votre courrier se voit éliminé sans même être lu... |
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by Olivier Guillion | | | |
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Le but de ce test est de comparer les mêmes applications, sur les mêmes opérations, successivement sur un Macintosh PPC, un MacTel sous i86 (mode natif) et le même MacTel sous Rosetta. L'ordinateur de référence (PPC) est un G4 bi-processeur 2x1.24GHz avec 1.25Go de RAM. L'ordinateur de test est un iMac Intel Core Duo 2GHz avec 1.5 Go de RAM En complément d'information les mêmes tests ont été effectuées sur un PC sous Windows, Pentium IV 3 GHz (simple corps), avec 1Go de ram, et une carte graphique Radeon 9200. Les résultats sous Windows ne seront pas commentés car le but est bien de voir ce que donne Rosetta et non de comparer Windows à Mac OS X en terme de performance. Les tests ont été menés sur Harmony Assistant v9.2 et Galerie 5.3. Nos attentes : En puissance pure processeur, le MacTel en natif devrait théoriquement tourner à 160% de la vitesse du Mac PPC. D'après les annonces d'Apple, Rosetta prend environ 50% du temps machine, on devrait donc obtenir une vitesse de 80% par rapport au Mac PPC. Test 1: Scrolling dans un document musical complexe Ordinateur de référence : 100% Mac Tel natif : 240 % Mac Tel sous Rosetta : 75% Windows : 300% Commentaire : Bonne performance du Mac Tel qui dépasse les prévisions. Certainement dû, en grande partie, à la carte graphique nettement plus moderne. Le Mac PPC utilise une ATI Radeon 9000 Pro, le MacTel une ATI Radeon X1600. Rosetta est un peu surprenant sur ce test puisque l'on pouvait s'attendre à une vitesse de 120% et on obtient seulement la moitié. Mais l'application reste tout à fait utilisable. Test 2: Export numérique au format Wav d'un long fichier .myr (3ème symphonie de Beethoven), base de son GMSEBase, pas de voix Virtual Singer Ordinateur de référence : 100% Mac Tel natif : 108 % Mac Tel sous Rosetta : 108% Windows : 214% Commentaire : La faible différence entre MacTel et Mac PPC vient, je pense, de la vitesse du disque dur, apparemment plus rapide sur le Mac PPC. La faible différence entre Mac Tel natif et Rosetta vient du fait, à mon avis, qu'une part très importante du traitement est pris par les accès disques dur. Donc, match nul. Test 3: Export numérique au format Wav d'un long fichier avec uniquement des voix Virtual Singer (Mon coeur se recommande à vous de Lasso), Ordinateur de référence : 100% Mac Tel natif : 360 % Mac Tel sous Rosetta : 85% Windows : 233% Commentaire : Dans cet export, la part de calcul Virtual Singer, utilisant le module de calcul mathématique du processeur (FPU), est importante. Là aussi, Rosetta est en dessous de ce qui pouvait être espéré mais reste très proche de la valeur théorique attendue. Par contre la version i86 native offre un gain de performance remarquable. Test 4: Création d'une galerie de 54 photos (106Mo d'images originales) Ordinateur de référence : 100% Mac Tel natif : 155% Mac Tel sous Rosetta : 66% Windows : Galerie n'existe pas sous Windows. Commentaire : Ce résultat est déroutant. Normalement, comme la quasi-totalité du temps est pris par QuickTime, il ne devrait pas y avoir de différence notable entre la version Mac Tel natif et la version Rosetta. Je suspecte que ce n'est pas la version i86 de QuickTime qui est utilisée dans ce cas par le système mais bien la version PPC ! Enfin, le gain de vitesse de la version i86 par rapport correspond à nos attentes, bien que nettement en dessous des gains annoncés par Apple. Conclusion: Le MacTel en mode natif offre de très bonnes performances, surtout si l'on considère que la version i86 d'Harmony a été compilée avec XCode dont l'optimisation est moins bonne que celle de la version PPC, compilée sous CodeWarrior. Durant nos tests, nous avons été très agréablement surpris par le silence du MacTel. Le bilan sur Rosetta est plus mitigé. Les applications testées sont utilisables sans problème. Pour un travail confortable, 1Go de RAM me semble toutefois un minimum. L'émulation fonctionne très bien et donne les performances théoriques attendues. Mais au vu du gain de vitesse des versions i86, on pouvait s'attendre à beaucoup mieux de la part de Rosetta. Considérons tout de même que la version publique de Rosetta a seulement quelques mois. C'est, à mon avis, sur ce point précis qu'Apple a encore beaucoup de travail à fournir. L'avenir nous dira si cela fait partie de ses préoccupations. Note: On remarquera les faibles performances de l'iMac par rapport au PC sous Windows, tant en matière de vitesse pure que de fluidité de l'interface. Est-ce le prix à payer pour être sous Mac OS X, ou le double-coeur du processeur du MacTel n'a-t-il pas eu le loisir de s'exprimer? Pour s'en assurer, il faudrait tester la version Windows sur un MacTel avec Boot Camp... |
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by Didier Guillion | | |
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Depuis Mac OS X 10.4, mon clavier Macally iKey n'est plus reconnu, impossible de faire les symboles @, < ou >. Voici l'astuce pour le refaire fonctionner. Dans les préférences système, "clavier et souris", cliquez sur "Changer de type de clavier", une boîte vous dit que le clavier n'est pas identifiable, cliquez sur "Continuer". A la première étape de l'identification, appuyez sur la touche "W", à la deuxième sur "=", ça y est le clavier est maintenant configuré. Il vous faudra cependant refaire la manip à chaque redémarrage de Mac OS X, en attendant qu'Apple corrige le problème... |
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by Didier Guillion | | |
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Voici une astuce pour installer sous Mac OS X (testé sur 10.4) une imprimante non connectée à l'ordinateur. Dans les Préférences Système, choisir "Imprimante et Fax" Dans la boite Imprimantes et Fax, cliquer sur "+" Dans la boite Choix de l'imprimante, cliquer sur "Plus d'imprimante" avec la touche Alt appuyée Dans la boite suivante, le premier menu contextuel propose maintenant en fin de liste, "Avancée", le choisir Comme type de périphérique, choisissez "Imprimante USB" Donnez un nom de périphérique (de préférence le nom de l'imprimante) et une URL (pour une imprimante USB, usb://quelquechose). Choisissez le modèle de l'imprimante dans la liste du bas. Cliquez sur Ajouter, voilà le pilote est installé. |
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by Didier Guillion | | |
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